vendredi 6 février 2015

Two night stand






En quelques mots, nous pourrions résumer l’histoire par : un gars, une fille, un site de rencontres, un coup d’un soir, un appartement, NYC, une tempête, un “rendez-vous” plus long que prévu.



Cette “comédie romantique” n’est pas plus compliquée que cela ! Et évidemment, si on se doute qu’il ne doit y avoir “aucune attache émotionnelle” au début, on sait pertinemment que les protagonistes vont… finir ensemble ! [Non, ce n’est pas du tout, DU TOUT, un spoiler !]



Alors oui, on a déjà vu des dizaines de films de ce type, pourquoi celui-ci serait-il différent ?

Premièrement, ce film s’inscrit dans “l’ère numérique” dans laquelle nous sommes et la variable NTIC a été introduite. Ainsi, le premier contact des personnages se fait sur un site de rencontres (merci internet, c’est vrai que NYC est une ville tellement grande qu’il est difficile de rencontrer “la bonne personne”).



Deuxièmement, les personnages sont attachants, tout cela grâce aux performances de Miles Teller (The spectacular now, That awkward moment, Divergent) et Analeigh Tipton (Crazy, stuid, love, Warm bodies, Lucy). Il est relativement facile de s’identifier à eux puisqu’ils représentent ceux que nous sommes : des personnes qui travaillent ou étudient, qui ne sortent pas énormément par manque de temps ou de motivation mais qui veulent faire des rencontres; des gens normaux, “good-looking” mais pas trop non plus.

Troisièmement, ce film aborde les relations entre les personnes, qu’elles soient amoureuses, amicales, faciles ou prises de tête… mais en soulignant que la communication est primordiale. Ainsi, on se rappellera de cette scène où les protagonistes se donnent des conseils et critiquent l’autre dans ses pratiques lorsqu’il ou elle se trouve au moment “crucial”. Et oui, la communication, il n’y a que ça de vrai pour s’améliorer et faire avancer les choses ! (et passer du bon temps)



Après tous ces développements, il me semble important de porter notre attention sur un point : celui sans lequel tout cela ne serait jamais arrivé si l’histoire se passait chez nous, en France.

Oui oui ! Parce que ce film se situe tout de même aux Etats-Unis (évidemment), dans la ville très populaire de New York, à un moment de l’année féerique avec de la neige. Or, avec tous ces éléments, on se rend compte que, si Megan reste coincée une journée dans l’appartement de Alec, c’est pour une raison plutôt idiote ! (Non, ce n’est pas à cause de la tempête de neige qui fait rage). La raison est la suivante : elle ne peut pas sortir parce que la porte pour sortir s’ouvre vers l’extérieur (et qu’à l’extérieur, la neige s’est entassée, bloquant ainsi la porte).

Justement, il est des pays où la porte d’entrée s’ouvre vers l’extérieur, comme aux Etats-Unis visiblement, mais on retrouve la même configuration en Finlande ou encore en Suède. Cela doit probablement être dû au fait qu’ainsi, le froid rentre moins rapidement dans l’immeuble...


Or en France, c’est l’opposé ! Les portes s’ouvrent vers l’intérieur (si ce n’est pas le cas, vous avez une porte anormale !). Donc, en conclusion, si l’histoire s’était passée en France, Megan aurait pu ouvrir cette satanée porte (vers l’intérieur, donc), passer à travers la neige, rentrer chez elle, et ainsi, éviter une journée entière coincée avec un type rencontré sur internet (sérieusement, ça aurait pu être un pervers ou un détraqué sexuel ce gars…) et ne devant être “qu’un coup d’un soir”. Du coup, c’est vrai, il n’y aurait pas de film.

Néanmoins, il était important de souligner ce détail !



samedi 8 février 2014

Stuck in love





De : Josh Boone
Avec : Greg Kinnear, Jennifer Connelly, Lily Collins, Nat Wolff, Kristen Bell et Logan Lerman


Reprenons le synopsis de IMDb : “Le récit de la relation conflictuelle d'une famille entre le père, un écrivain reconnu, son ex-femme et leurs enfants.




Stuck in love c’est le genre de film un peu indépendant, qui mêle drama et romance (il est d’ailleurs décrit par Wikipedia comme un “independent romantic-drama film”).. C’est le genre de film qu’on n’espère pas aimer de prime abord mais qui laisse un arrière-goût de joie et de regret une fois qu’on arrive à la fin. Ce n’est pas le drame qui nous fait sentir dépressif après l’avoir vu. Ce n’est pas non plus une comédie romantique totalement prévisible, c’est beaucoup plus profond. Ce sont de véritables sentiments.


Stuck in love c’est une dose de sexe, un peu de drogue, une cuiller à soupe de romances, des relations compliquées (tant familiales qu’amoureuses), une pincée de drame, des pleurs, mais aussi un gros morceau de bonheur et une bande originale comme on les aime.

Les personnages sont très bien interprétés. On retiendra les performances de Lily Collins et de Logan Lerman notamment (même si le talent de ce dernier n’est plus à démontrer!). Logan Lerman reprend un rôle de gentil garçon, écrivain, plongé dans les bouquins, un peu comme dans le Monde de Charlie (The Perks of Being a Wallflower).

Comme le Monde de Charlie, Stuck in love fait partie de ces films émouvants qui nous touchent forcément à un moment ou à un autre.





A votre tour de vous faire votre propre opinion de ce film, courez le visionner de toute vitesse !

Mais si vous avez aimé le Monde de Charlie, vous apprécierez Stuck in Love !



samedi 3 août 2013

Spring breakers

 



Réalisé par : Harmony Korine


Avec  : James Franco, Ashley Benson, Vanessa Hudgens, Selena Gomez, Rachel Korine
 






De quoi ça parle?
          Quatre étudiantes (américaines, évidemment !) décident de faire le spring break ("semaine de relâche" en février/mars pendant laquelle les étudiants partent souvent au soleil) en Floride. Trois d'entre elles volent de l'argent en braquant un fast food
Arrivées sur leur lieu de vacances, ce n'est que débauche (sexe, drogue, alcool). "Tout est génial", selon l'une d'elle. Tout est génial, jusqu'à ce qu'elles se retrouvent en prison après une descente anti-drogue...
Elles finissent par sortir, grâce à un dealer / chanteur pas très net dans sa tête, qui se met dans l'idée de les utiliser (utiliser, comment, bonne question...). De là, tout part en vrille pour les quatre filles.


Ce que l'on peut en retenir...
          Pendant 45 minutes, ce n'est que débauche (excepté au début, le temps qu'elles braquent le fast food). Il n'y a que très peu d'intérêt à regarder des jeunes sur une plage faire la fête, danser, boire et montrer leurs poitrines / fesses. 
          Puis le point d'inflexion du film se trouve être leur passage en prison. Et ce qui était déjà très douteux au départ, ne fait qu'empirer pendant les 45 dernières minutes.
Peut-être y-a-t-il une volonté de reproduire les Dix petits nègres d'Agatha Christie, je ne sais pas... On pourrait dire : "il y avait quatre filles, puis il y en eut trois, finalement, il n'en resta que deux"... 

En résumé, il n'y a aucune histoire, le film ne présente aucun intérêt. C'est décevant et cela nous coûte 90 minutes de notre vie que l'on aurait pu utiliser autrement !


          Pourtant, le film semblait alléchant (surtout lorsqu'il était en tournage). Le cast était plutôt pas mal avec Selena Gomez, Ashley Benson (Pretty Little Liars), Vanessa Hudgens. Elles avaient prévenu que le film en choquerait plus d'un, que c'était hors de ce qu'elles avaient déjà fait avant. Mais là, le film n'est vraiment pas divertissant !
          Spring breakers a néanmoins obtenu le Prix future film festival digital à la Mostra de Venise 2012.
Il n'a peut-être pas beaucoup d'intérêt pour des français qui n'ont pas cette culture du spring break. Mais en a-t-il réellement pour des américains ?

À éviter.

samedi 1 juin 2013

Borgman, d' Alex Van Warmerdam (Cannes 2013)



Date de sortie :
20 novembre 2013 (1h 53min)
Réalisé par  : Alex Van Warmerdam
Avec : Jan Bijvoet, Hadewych Minis, Jeroen Perceval
Genre : Thriller
Nationalité : Néerlandais
 
Scénario parfaitement maitrisé, superbe mise en scène. Idées géniales. Voilà comment on pourrait décrire en quelques mots Borgman, le dernier film du néerlandais Alex Van Warmerdam. 


Camiel Borgman est un ermite des temps modernes, résidant dans une étrange caverne six pieds sous terre. Lorsqu'il est chassé de son refuge, il renoue avec la vie citadine et s'en va frapper à la porte d'une famille bourgeoise typique - trois enfants et la jeune fille au pair venue tout droit des Etats-Unis. Dès cette première rencontre, on s'aperçoit que Borgman est un fin manipulateur, et va réussir à entrer clandestinement dans la maison. La trame est installée. A partir de là, le film devient de plus en plus loufoque, surréaliste et terrifiant. On assiste à la montée de l'envoûtement de chacun des membres de la famille par Borgman, rejoint par sa troupe d'acolytes. 



Van Warmerdam continue dans la veine des Habitants (1992), où le spectateur, faute de toute explication rationnelle, est obligé de lâcher prise et de regarder, comme hypnotisé, le talent fou de ce réalisateur qui parvient à garder en haleine durant les presque deux heures du film.

THE IMMIGRANT (James Gray)


Date de sortie : 27 novembre 2013 (2h 0min)
Réalisé par : James Gray
Avec : Joaquin Phoenix, Marion Cotillard, Jeremy Renner
Genre : Drame , Romance
Nationalité : Américain

lundi 20 mai 2013

Glee, saison 4


           À la fin de la saison 3, Rachel et Finn ne se sont pas mariés. Les 'senior' sont partis à l'université (ou travailler, ou à l'armée), laissant les 'junior' au lycée Mc Kinley avec leur prof Will Schuester. 

 



              Dans la saison 4 (2012/2013), on suit désormais les aventures de Rachel et Kurt à New York, et celles du Glee Club dans l'Ohio. Format un peu spécial puisqu'on a deux lieux différents, des histoires qui n'ont aucun lien et des personnages des saisons précédentes qui ont disparu.
En effet, ceux qui ont quitté le lycée sont Rachel, Kurt et Finn, mais aussi Mercedes, Santana, Puck, Mike et Quinn. Les trois premiers restent des personnages réguliers, tandis que les autres font des apparitions disparates au fil des épisodes.

Si Glee a relégué au second plan certains personnages, c'est pour nous en présenter des nouveaux ! Ainsi, arrivent au Glee Club Marley, Jake, Kitty et Ryder (gagnant de la seconde saison de 'The Glee Project' et qui a vu son contrat prolongé). De plus, on découvre avec joie que Unique / Wade est de retour, son interprète n'a peut-être pas gagné The Glee Project (saison 1), mais il a gagné un contrat beaucoup plus long !!!


Les personnages : Glee reste fidèle à ses saisons passées. Les personnages restent normaux. 

  • Finn vient remplacer Schuester car il n'est plus à l'armée. C'est assez étrange de le voir en prof alors qu'un an avant, il était assis à la place des élèves ! 
 
  • Schuester s'absente pendant quelques mois pour faire on ne sait quoi avec son statut de professeur-qui-a-gagné-les-Nationals-l'an-passé. Il est censé changer des choses dans l'organisation du concours, en réalité, son interprète s'est consacré à sa carrière en solo !

  • Le nouveau couple (Marley/Jake après Kitty/Jake) qui se transforme en trio (Marley/Jake/Ryder) nous fait [presque] regretter le couple Rachel/Finn. Néanmoins, on se plaît à suivre leurs aventures ! En revanche, Marley est assez naïve et ingénue. Lorsque Kitty lui fait croire qu'elle va devenir obèse comme sa mère, elle ne se rend pas compte que ce n'est pas vrai, elle se fait vomir, s'évanouit et fait perdre les New Directions lors des Sectionals.

  •  Heureusement que Blaine et Sam ont sauvé tout cela ! J'aime beaucoup cette 'bromance' qui s'est développée entre eux, d'ailleurs. C'est rafraîchissant et sympathique ! Ce qui l'est un peu moins, c'est Tina qui tombe amoureuse de Blaine alors qu'elle sait qu'il ne l'aimera jamais puisqu'il est gay !

  • Sue est moins présente aussi cette année, mais c'est pour laisser sa place à une coach encore plus impitoyable qu'elle !

  • Quant à Rachel et Kurt, ces deux-là sont des yoyo dont les histoires ne peuvent être résumées tellement elles sont complexes et changeantes ! Disons simplement que New York offre de plus grandes opportunités qu'au lycée et qu'ils en profitent bien !

  • Je finis par mon personnage préféré, Santana. Elle est splendide dans le remake de Grease, touchante lorsqu'elle met fin à sa relation avec Brittany et tellement drôle et encombrante lorsqu'elle débarque à New York !


Les histoires : dans l'ensemble, la saison a été lente. En effet, la première compétition arrive vers le 10ème épisode. Certes, il fallait mettre en place un nouveau rythme, mais quand même ! 
     Puis après l'échec (merci Marley!), il ne se passe quasiment rien pendant quatre ou cinq épisodes. On arrive à l'épisode de Noël, à celui qui rend hommage aux films, etc... Bref, rien qui ne fasse avancer l'histoire générale !
     Puis la fin de la saison se rapproche, et ce n'est que dans le dernier épisode que les New Directions chantent lors des Regionals (parce qu'ils sont revenus dans la compétition, oui oui!).

          Cette fin de saison est assez décevante. Le dernier épisode nous montre Rachel pendant 3 minutes, le temps qu'elle chante pour son audition, puis plus rien ! Kurt ne fait pas grand chose. On ne se concentre que sur les Regionals.
Demandez moi ce qui s'est passé dans cet épisode, alors que je l'ai regardé il y a une semaine, je ne peux même pas vous le dire ! 
Un final, tout sauf mémorable !

          Ne parlons même pas de l'avant dernier épisode, celui où tout le monde chante parce qu'il est content, que tout est beau dans sa vie. Cet épisode-ci était ridicule !

          Néanmoins, je mentionnerai un épisode, le 18ème (Shooting star), qui lui, était émouvant et prenant. C'est l'épisode du school shooting. Tout commence bien. Puis pendant plus de la moitié de l'épisode, ce n'est que tension, attente et hantise. Cet épisode-là était vraiment réussi. Toute l'émotion y était.



Les chansons : si la saison 3 avait pu légèrement décevoir en début de saison, la saison 4 nous régale de numéros. On retiendra notamment Call me maybe, le tube de l'été, mais aussi Don't speak, Love song, Some nights, Gangnam Style, Let me love you, A thousand years (comme quoi, Twilight, c'est pas si nul!), Mamma mia, Next to me, Girl on fire, les chansons de Grease... Par contre, on oubliera Let's have a kiki !


En résumé, Glee est toujours une valeur sûre. Néanmoins, les premières saisons étaient bien les meilleures ! On ne peut qu'espérer du haut niveau dans les deux saisons à venir. Et puis surtout, on ne peut que demander plus de Rachel / Finn / Santanta / Mercedes / Quinn, parce que les supprimer d'un coup, ce n'est pas le bon plan.
Donc on présume que la saison 5 va se consacrer à la préparation des New Directions pour les Nationals. Et puis, on verra encore une partie du cast partir... Tout cela sent la fin !
Le renouveau va être compliqué !

Pitch Perfect (The Hit Girls)


 
(2012)
De : Jason Moore
Avec : Anna Kendrick, Skylar Astin, Anna Camp, Elizabeth Banks, Rebel Wilson, Brittany Snow




               L'histoire : Beca, passionnée de musique – elle mixe des morceaux – arrive à l'université. Elle intègre une chorale, les Barden Bellas (composées de filles) dirigée par Chloe (la gentille) et Aubrey (un tyran). Leur chorale a subi des moqueries l'année précédente lors du concours des chorales. Cette année, il s'agit de remonter la pente avec une toute nouvelle équipe composée de filles très hétéroclites ! La compétition sera rude face aux Treblemakers, composés uniquement de garçons, dont l'un s'avère être potentiellement intéressé par Beca.

 

Qui gagnera le concours national des chorales ?


La réponse n'est pas bien compliquée !

                Pitch Perfect est un film prévisible, du moins, la fin est prévisible. Le milieu est quant à lui plutôt bien mené : 
 
  • des reprises / mash-up acapella s'il-vous-plaît ! comme Right Round, Party in the USA (vive Miley Cyrus!)...
     
  • des répliques déjantées comme 'Fat Amy' ('Amy la Baleine') ou 'horizontal running'

  • une Rebel Wilson splendide, à mourir de rire (c'est d'ailleurs à cause d'elle que j'ai décidé de regarder ce film)
     
  • Anna Kendrick n'est pas qu'une simple figure de Twilight, non, non, elle joue plutôt bien, et en plus, elle chante !! À voir, son audition avec la chanson Cups !

  • Un amour naissant / impossible / qui se réalise, oui, ça s'était prévisible ! Mais le gars, Jesse, est quand même attentionné, c'est mignon !


 
            Enfin, le film présente un très beau casting : Anna Kendrick (Twilight), Rebel Wilson (The Bachelorette), Anna Camp (True Blood, The Mindy Project), Elizabeth Banks (The Hunger Games), Brittany Snow (Hairspray, John Tucker doit mourir).


          Certes, ce n'est pas le film de l'année, mais on passe un bon moment, les chansons sont entraînantes et c'est drôle 
 


  À éviter : regarder la bande-annonce. La chanson des gagnants y est montrée, ce qui gâche un peu la surprise !
Par contre, l'une des musiques est franchement ennuyante et énervante – car répétée 3 fois ! (I saw the sign...)

Trailer